Thierry, mon petit bonhomme de Thierry… On a été des premiers à te pleurer ce putain de samedi matin lorsqu’on a appris la nouvelle. Les larmes de ton Jean-Mimi n’ont fait que nous conforter dans cette insupportable tristesse. Tu nous quittes pour rejoindre l’autre Thierry, le Gilardi, et puis Guy Lux et Léon Zitrone avec qui tu dois déjà bien te marrer. Tu nous laisses en plan avec Pascal Praud, Christian Jeanpierre et Denis Balbir. L’équipe de France que tu as tant aimé à l’air d’être partie avec toi… Un an jour pour jour après ta disparition, on commémore comme on le peut, et on te pose cette question à laquelle tu ne répondras certainement jamais : du haut des vertes prairies, les matches peuvent-ils être moins chiants ?
On te rend de nouveau un petit hommage, avec tes meilleures blagues. Celles du tonton bien franchouillard qu’on a presque tous, celles qui dérapent peut-être, mais celles qui vient du cœur.
#1 : Celles qu’ils ont tous repris
« Fauché comme un lapin en plein vol »
« Ces deux-là ne partiront pas en vacances ensemble »
« Il n’a pas fait le voyage pour rien »
« Il a avalé la trompette »
« Il lui a mis dans le zig alors qu’il était allé dans le zag »
#2 : À la limite du hors-jeu
On te l’a reproché trop souvent. Tes confrères, tes supérieurs, ton Jean-Mimi… Tous t’ont demandé d’y aller mollo sur les femmes et les étrangers :
« Il n’y a rien qui ressemble plus à un Coréen qu’un autre Coréen, surtout habillés en footballeurs, d’autant qu’ils mesurent tous 1,70 m, qu’ils sont tous bruns, à part le gardien »
Lancé le 26 mai 2002 pour France-Corée du Sud.
Heureusement, il se rattrapera avec cette bonne blague spécial Grosses Têtes :
« Puisqu’il y a deux Lee sur le terrain, on peut faire une chambre »
Sinon, il a aussi dit ça :
« Un Japonais qui parle à un équatorien, je me demande en quelle langue ils parlent »
« Il se bat Vieira, contre ses cousins »
Match d’ouverture de la Coupe du Monde 2002 entre la France et le Sénégal.
« Honnêtement, ne croyez-vous pas qu’il y a autre chose qu’un arbitre tunisien pour arbitrer un match de cette importance ? »
On lui doit cette phrase juste après la Main de Dieu de Maradonna lors du match Angleterre-Argentine.
Thierry se défendra maladroitement en déclarant :
« Je ne suis pas raciste, je n’ai rien contre les tunisiens. D’ailleurs ma femme de ménage est tunisienne »
« Il faudrait que ça se débride »
Lors d’un Japon-Croatie. Sa meilleure. Même s’il ne l’a certainement pas fait exprès.
« Un bulgare sera toujours plus con qu’un israélien. »
Interview après la défaite de l’équipe de France face à la Bulgarie qui la prive de Coupe du Monde aux États-Unis.
Du temps où il présentait Téléfoot, il avait dit de Marianne Mako, chroniqueuse dans l’émission, qu’elle « ferait mieux de s’occuper de torcher le cul des gosses plutôt que de parler de foot »
(Rep à ça Bernard Lacombe)
#3 : Quand le cœur parle
« Je n’ai pas peur de le dire : Monsieur Foote, vous êtes un salaud ! »
(9 octobre 1976 / France-Bulgarie 2-2)
« Après ça, on peut mourir tranquille. Quel pied, oh quel pied ! oh putain ! »
(12 juillet 1998 / France-Brésil 3-0)
« Allez mon petit bonhomme »
Luis tire le dernier tir au but et qualifie la France pour la demi-finale du Mondial 86 (21 juin 1986 / France-Brésil 1-1)
“Le gars, il m’fait, il m’fait les consignes. Attends… Les consignes… J’lui chie dessus moi !”
Engueulade avec Jean-Michel, à écouter et réécouter.
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